Jung et l'auto éducation

 

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      JUNG et l'(auto) éducation  

 

(Créativité psychologique et naissance de l’Âme)

 

 Jean-Daniel Rohart - Livre inédit à ce jour

 

« En fait, il semble bien que le développement de la conscience requière un ancrage très solide dans la réalité : une personnalité incarnée dans le quotidien… ». Commentaire de James HILLMAN au livre de Gopi KRISHNA intitulé : Kundalinî. Autobiographie d’un éveil.

 

EPILOGUE

 

    Le Processus d’individuation : transformation ou différenciation et approfondissement ?

 

 « L’incomplétude, décidément, est au cœur de l’opération. Rien en effet n’est plus étranger (…) à la psychologie analytique inaugurée

par Jung que le rêve d’une intégration accomplie » Christian Gaillard [1]

 

Au terme de cette “ analyse ”, reflet de lectures peut-être parfois mal “ digérées ”, au terme d’une expérience intérieure en partie vécue et en partie fantasmée sans doute, ce que l’on peut dire, sans préjuger en rien de ce qu’est l’expérience mystique, c’est que, malgré l’existence d’apparents recoupements, une différence radicale semble finalement la séparer de l’expérience, plus “ naturelle ”, humaine et accessible, que l’on peut faire du processus d’individuation.

Ce processus, tel que Jung tente d’en rendre compte par approximations successives, est, selon lui, un processus vital et naturel, à la fois objectivement repérable et tout à fait mystérieux, un processus dont le travail analytique (et la vie de tous les jours !) ne peut que favoriser le développement, en l’accompagnant pas à pas. C’est, nous dit aussi Jung, une tendance spontanée de l’inconscient dont on peut, au mieux, ne pas contrarier ou perturber le cours : c’est “ une loi naturelle, que la conscience peut percevoir ou ne pas percevoir ”.

Un fossé semble donc séparer l’homme individué ou engagé sur la voie de l’individuation et le “ saint ” !, l’individuation pouvant être définie comme le lent et difficile accomplissement d’un destin personnel chez un homme qui vit simplement la vie qu’il a à vivre[2], en évitant de son mieux toutes les formes d’idolâtrie, y compris celles qui consistent à idolâtrer l’inconscient et à hypertrophier son rôle par rapport à celui du conscient, et à idolâtrer aussi autocomplaisamment sa propre quête et son “ développement ” personnel.

Cet accomplissement le plus complet possible d’une vie n’a rien à voir avec le génie, ni avec un quelconque idéal de perfection ou de “ sainteté ” : “ avant d’aspirer à la perfection, nous devrions être en mesure de vivre la vie des gens ordinaires  sans laisser dépérir notre être propre ” écrit Jung . (in Correspondance 1958-1961, page 84). Mais le problème est que : “ le contact avec la grandeur nous menace toujours d’inflation ” ! (Jung Op. cit. page 90). Aussi le risque est-il grand d’identifier le moi et le Soi, et de planer dangereusement sur les hauteurs supposément atteintes un court instant, au mépris du caractère forcément persistant de notre Ombre, ainsi qu’au mépris de notre simple humanité.

Car, ainsi que l’expliquait Jung dans une lettre adressée au Père Lucas[3] : “ Au cours de ce processus, il y a, par éclair, (des) moments de libération ”, et, apparemment, aussi de joie et d’euphorie. Mais, il nous faut craindre de tels moments, conseillait Jung à ce même correspondant, car “ dans ces instants là (nous rejetons) la charge de la condition humaine (qui) va (nous) retomber dessus deux fois plus lourdement. ”

Ce que l’on vise, au contraire, à travers tout ce travail d’individuation, c’est la plus grande simplicité possible. Ce dont il s’agit, c’est non pas se confondre imprudemment avec le Soi, mais, au contraire, l’accepter et se soumettre à lui, lorsque l’on pense en avoir fait l’expérience, à moins que le recours à la théorie du Soi ne soit en fait une simple “ prothèse ” pour tenter de combler un vide, un manque, une blessure profonde et encore ignorée ou maintenue à distance par un effort “ théorique ” destiné à la conjurer, l’étouffer, la taire malgré les signes (symptômes) d’impatience qu’elle nous donne parfois.

L’individuation et l’intégration ne requièrent pas “ les qualités d’un saint (ou) une supériorité sur les autres hommes ” ! Elle requiert seulement une forme de Sagesse faite de simplicité et d’acceptation.

Etre “ individué ” - si tant est que l’on puisse l’être !-, c’est, en effet, accepter le destin, l’aimer, alors que “ le Puer tente, dans une grande envolée extatique d’(y) échapper ”[4] Ainsi s’expliquent, par cette grande envolée extatique, les “ exagérations spirituelles ” et “ l’ambition spirituelle ” dans lesquelles nous tombons parfois. Ce que Etty HILLESUM appelle “ la gloutonnerie spirituelle ”.

Cette tendance à s’élever vers les sommets, sur les pas imprudents d’Icare – l’archétype d’Icare – participe vraisemblablement du désir d’occultation de sa propre Ombre et de l’oubli de ses limites humaines. Elle est refus du banal et du quotidien, refus de prendre en compte patiemment notre histoire personnelle et notre fonctionnement propre, un dégagement vers le haut, une envolée qui est aussi fuite dangereuse. Selon James HILLMAN, “ il y a probablement davantage de psychopathologie latente dans le fait de vouloir s’élever au-dessus que dans le fait d’être immergé dans la pathologisation ”[5].

S’engager dans le Processus d’Individuation, ce n’est pas, en dernière “ analyse ”, voler au-dessus du quotidien, et du banal (ce que HILLMAN appelle “ la Vallée ”) ce n’est pas échapper au sort du commun des mortels, c’est plutôt – dans la mesure où notre souci de l’âme est contagieux pour autrui, ainsi que pour le monde, – remythologiser ce monde, le re-poétiser, le “ guérir ” en lui faisant retrouver son Ame, c’est aussi retrouver le lien qui nous unit à autrui et à sa souffrance, sœur de la nôtre, au lieu de se polariser, de manière plus ou moins infantile, narcissique et auto-complaisante, sur l’idée d’une guérison totale ou sur celle d’un développement personnel continu, d’une perfection postulée dans une logique ascensionnelle, quantitative et cumulative, qui ne nous ancre pas dans le moment présent, mais nous projette vers un avenir supposément meilleur ou même idéal ou parfait.

La façon qu’ont, au contraire, les jeunes actuels de vivre immergés dans le moment présent, de s’“ éclater ” sans se préoccuper de changer le monde, peut aussi être interprétée comme un retour du refoulé venant compenser ce qu’avait d’unilatéral et d’illusoire – une illusion paranoïde – la volonté des générations précédentes influencées par l’“ esprit ” de Mai 68, son messianisme et sa nébuleuse “ new-âge ”, de s’élever au-dessus de cette Vallée de larmes par le biais de la spiritualité ou de l’action “ révolutionnaire ” qui visait à changer le monde de façon prométhéenne, prétentieuse et volontariste et à tenter d’instaurer le Paradis sur terre, au nom de grands principes surplombants, principes moraux, philosophiques, politiques et dogmatiques, des principes que l’on pourrait dire théologiques.

Pour clarifier les choses, on peut distinguer, avec James HILLMAN, deux conceptions de l’accomplissement. On peut parler de deux visions de l’individuation.

La première, inspirée du monothéisme culturel ambiant, dans sa version théologique et psychologique, (ces deux dimensions étant étroitement liées) met l’accent sur la transformation, le progrès indéfini et constant, sur l’accession, par étapes successives et hiérarchisées[6], au plan prétendument “ supérieur ” de l’Unité : le Soi, l’archétype privilégié par JUNG, l’Imago Dei (cette vision du Soi semble posséder une vertu rassurante face au risque d’un possible éclatement du moi acceptant de se confronter au multiple).

La deuxième manière d’envisager l’individuation, d’essence polythéiste, met l’accent sur le multiple auquel elle accorde une valeur égale à celle de l’Unité. Elle nous convie à accepter (peut-être au milieu de l’angoisse !) nos propres démons, tous nos démons dans leur multiplicité chatoyante, multiplicité constitutive de l’âme et de l’expérience humaine, à nous affronter, à nous débattre avec eux, elle nous convie à assumer la part normale d’ “ anormalité ”, l’infirmitas de l’archétype, au lieu d’essayer d’en finir à tout prix avec des symptômes jugés comme gênants et devant être éradiqués à l’aide de processus thérapeutiques souvent longs et coûteux et se substituant de façon trop systématique à la vie elle-même.

Si, comme le dit JUNG, les symptômes névrotiques sont le langage actuel des dieux réclamant leur dû et cherchant à s’incarner en nous, il semblerait sage de laisser s’exprimer librement leurs voix, faits et gestes, en nous, plutôt que de nous raidir contre eux et contre leurs aspects anormaux et monstrueux (on pense ici à la “ critique ” jungiennne d’une figure du christ et de Dieu débarrassée de tout Mal, de tout aspect ombreux, de toute anormalité et de toute monstruosité, ainsi qu’au livre de D.H. LAWRENCE, L’homme qui était mort, où le romancier développe une critique du christianisme proche de celle de JUNG.

Plutôt que de chercher à incessamment se transformer et à s’ “ améliorer ”, guidé par une conception linéaire du temps et par le souci et la perspective plus ou moins paranoïde, d’atteindre à un plan plus élevé et idéal (les cimes que HILLMAN oppose aux Vallées), il semble s’agir plutôt pour celui qui vit le Processus d’Individuation de la deuxième manière, d’approfondir ce qui se trouve être déjà normalement en lui, dans un état d’inachèvement et de confusion plus ou moins grand, ce qui revient, pour le dire autrement, à réaliser son Ame, toutes les potentialités de l’Âme, et ce, dans un effort de différenciation, d’élaboration, de particularisation, de complication, tous ces termes étant utilisés par J. HILLMAN pour définir le travail alors accompli[7]. Le monde moderne, prométhéen, tourne le dos à cette réalisation de l’âme, qui nécessite un travail individuel, dans la mesure où il valorise la dimension collective, le changement social et la notion de progrès, un progrès prétendument constant et infini.

Au fond, on pourrait dire pour conclure ici le récit du travail intérieur accompli au cours de ces quinze dernières années, que le livre qui en est sorti semble décrire et refléter une métamorphose, une rupture, le passage de la première à la deuxième manière d’envisager et de tenter d’incarner l’individuation. S’il est vrai que “ les mythes peuvent changer au cours d’une vie ”, ainsi que l’écrit J. HILLMAN, et que l’âme peut “ à son propre rythme servir de nombreux dieux ”, ce livre marquerait une “ apostasie ”, une transition, une ouverture à l’adoration ou au service d’autres “ dieux ” jusqu’alors ignorés.

On peut y voir se réaliser le passage d’une conception du Processus d’Individuation strictement (dévotement !) “ jungienne ” ou prétendue telle et “ protestante ”, dans la mesure où Jung a “ concentré principalement son attention sur la phénoménologie du Soi ”, à une conception largement inspirée de J. HILLMAN et de sa psychologie polythéiste ou archétypale, dans un souci de mise à distance du substrat judéo-chrétien, monothéiste, réducteur et aliénant.

Au terme de ce livre semble s’amorcer le deuil d’un certain christianisme, d’une certaine conception “ protestante ” et monothéiste de la religion et de la psychologie, pour s’ouvrir à la richesse jusqu’alors ignorée de la mythologie polythéiste grecque.

Autre vertu possible de ce travail : m’avoir débarrassé d’une conception “ théologique ” - emprunte d’esprit de sérieux et d’un manque certain d’humour[8] – de la psychologie et de ce que J. HILLMAN appelle l’idéologie du Salut, présente dans la manière actuelle que nous avons d’envisager la thérapie.

La théologisation de la Psyché s’accompagne d’une psychologisation de Dieu, ce qui pourrait expliquer les rapports difficiles que JUNG a toujours entretenus avec les théologiens. HILLMAN, quant à lui, fait l’hypothèse que le travail théorique effectué par JUNG aurait sauvé, au moins provisoirement, le christianisme (le mythe chrétien) de la remise en cause plus radicale dont il était menacé.

Pour HILLMAN, en tout cas, l’enjeu est capital. Pour lui, il s’agit de rien moins que de “ libérer ” les figures divines de l’âme, anima et animus, du dogme de la domination du Soi (P. 60)

Enfin, plus simplement, ce travail m’aura sans doute aidé à descendre des cimes (peut-être me fallait-il préalablement donner son dû à Icare, au risque d’y succomber, l’archétype d’Icare possédant une part d’infirmitas, comme tous les archétypes) pour retrouver simplement les joies, les plaisirs, les tourments, l’angoisse et les peines de la Vallée, ainsi que la dimension de l’altérité, l’ouverture sur autrui me faisant échapper à une centration trop exclusive sur le moi et à une complaisance envers ma propre quête que j’ai longtemps idolâtrée.

 


[1] GAILLARD Christian.- Psychanalyse ou psychanalyses ?  in : Pour une psychothérapie plurielle Sous la direction de Alain DELOURME. Editions RETZ/VUEF, 2001.

[2] JUNG Carl Gustav.-  Correspondance 1958-1961, Editions Albin Michel, page 129.

[3] JUNG Carl Gustav.- Correspondance 1955-1957, Editions Albin Michel, page 53.

[4] HILLMAN James. La beauté de Psyché. Op. cit. p. 51

[5] HILLMAN James. La beauté de Psyché. Op. cit. p. 51

[6] HILLMAN James. Le polythéisme de l’âme. Mercure de France – Le Mail, 1982. p. 221

[7] HILLMAN James….

[8] MILLER Henry écrit (dans son livre sur D.H. LAWRENCE, il me semble) que Carl Gustav JUNG avait l’esprit de sérieux (un manque d’humour) comme tous les suisses ! Il l’appréciait cependant beaucoup.

 

Table des matières

 

 INTRODUCTION ET AVERTISSEMENT AU LECTEUR

 

I. LA DEMARCHE JUNGIENNE : LE PROCESSUS D’INDIVIDUATION : CONFIANCE ET FRATERNITE

 

Introduction : traditions et créativité

 

· Le processus d’individuation : confiance et fraternité

· Processus d’individuation et christianisme

· Processus d’individuation et Amour (n°1) : l’Eros jungien

· Processus d’individuation et Amour (n°2) : l’Eros hessien

· La thérapie comme “ idéologie du salut ” : ou la fraternité : une nouvelle utopie ?

· La “ guérison ” ou l’évangélisation des profondeurs ?

 

II. CREATIVITE PSYCHOLOGIQUE ET REMYTHOLOGISATION DU MONDE 

 

            Introduction : La créativité psychologique : un postulat initial

 

· Dialoguer aussi avec les figures de l’excès. Dionysos : énergie psychique et créativité archétypique

· Créativité psychologique et théorisation de son propre cas

· Le travail analytique (jungien ?) : une érotique. La rencontre d’Eros et de Psyché

· Deux conceptions de l’image du Père. Vers une image « jungienne » du Père ?

· Psyché et l’Ame du Monde. Remythologiser le Monde

· Harmoniser les figures du masculin et du féminin

· Les défis à relever par l’homme occidental. Monothéisme ou polythéisme ?

· Fin du règne de la libido de parenté ? Une nouvelle fraternité ? Ou : la revanche de l’Ame sur l’esprit

 

III. L’ACTION EDUCATIVE ET LA QUETE DU SENS

 

· L’analyse jungienne : fondement et aliment d’une quête

· L’arrière plan jungien et “ chrétien ” de nos recherches personnelles et de notre attitude en classe

· Une démarche essentiellement empirique et expérimentale :

a)   La classe comme entité “ thérapeutique ” et formatrice

b)   “ Faire son deuil ” de l’analyse ou : de la classe comme entité “ thérapeutique ” à la classe “ taoïste ”

· L’anthropologie jungienne et ses prolongements éthiques et éducatifs. Ou  l’archétype comme clef de voûte d’une renaissance    “ sociale ” et  “ culturelle ”

                     Introduction : anthropologie jungienne et “ New-Age ”

a)    L’action éducative et la dimension de l’archétype

                                    Archétype du Puer Aeternus et éducation

                                    Archétype du Père et éducation

-   l’action éducative et la question du Père

-   la question de l’inspection et son arrière-plan archétypique : l’inspecteur : un “ père ” ou un pair ?

-   une nouvelle image de père : Don Bosco et les salésiens de Don Bosco : vers une pédagogie post-moderne

b)    Processus d’individuation, action éducative et lutte contre la  névrose

c)    Action éducative et éthique : vers “ une morale régénérée ”. Ou : une éthique archétypique et “ naturelle ”

                                    Jung et le problème du mal

                                    Courage et lucidité

                                    Une confiance indéfectible

                                    Une nouvelle éthique de l’action enseignante

d)    L’éthique et le problème du mal

e)    L’action éducative comme “ exercice ” (spirituel). Contribution à  une  éthique jungienne de l’éducation

f)     Action éducative et “ guérison ”

g)    De commencement en commencement ou : Action éducative et /  ou  thérapeutique et Processus d’individuation

h)    Processus d’individuation et “ chemin du sorcier ”

                

            Conclusion : l’impossible objet de la recherche

 

IV. VERS UNE NOUVELLE PSYCHOPEDAGOGIE : L’ACTION EDUCATIVE ET LES ETAPES DE LA MATURITE

 

· Une société “ adolescentrique ” : “ l’homme moyen de la société industrielle n’est pas un adulte ”

· Education moderne et immaturité

· Qu’est-ce que la maturité ? Première approche

· “ La maturité n’a jamais été le but fondamental de notre éducation ”

· Le manque de maturité des responsables

· Qu’est-ce que la maturité ? Jung et “ le processus d’individuation ”

· L’action éducative comme facteur de maturation. Vers une “ formation ” incluant le plan de l’être

 

Conclusion : la maturité comme idéal, le plan de l’être et de l’Agapè

 

V. VERS UNE ANTHROPOLOGIE TERNAIRE OU : NECESSITE D’UNE NOUVELLE “ PHILOSOPHIE ” DE L’EDUCATION

 

            Introduction : absence actuelle d’une véritable philosophie de l’éducation

 

· Et “ Le lycée pour le XXIème siècle ” d’Allègre ?

· Il n’y a pas de crise de l’Ecole

· La question du sens

· La dimension de l’archétype

· La crise de notre société ? Une crise des “ valeurs ” paternelles ou de l’archétype du père surmoïque

· Philosophie de l’éducation et altérité

· Philosophie de l’éducation et notion de personne

· Philosophie de l’éducation et empathie

· Philosophie de l’éducation et vocation

· Philosophie de l’éducation et prophétisme : vers une anthropologie tripartite

 

VI. PLAIDOYER POUR L’ESPRIT (DE TOLERANCE) ou : LA DIMENSION SEXUEE DE LA RELATION EDUCATIVE

 

· Relation éducative et dimension sexuée

· Toute action éducative vraie comporte une part de risques : le Mal et l'Ombre

· Malaise enseignant, absence de sens de la pratique enseignante et recherche de boucs émissaires

· Tenir bon sur l’éthique

· Action éducative, équipes pédagogiques et régulation des affects

· “ Sécuriser sans enfermer ” et “ frustrer sans semer l’angoisse ” : une tâche délicate

· L’éducation, l’Occident et le dualisme

· Dialogue dialectique et dialogue dialogal

 

VII. L’ECRITURE, L’ACTION EDUCATIVE ET LA QUESTION DU SENS

 

Introduction : question du sens et langage

 

· Processus d’individuation, quête du sens et émergence du Soi

· Névrose, vocation personnelle, expérience du Soi, expérience de "Dieu"

· Processus d’individuation et expérience mystique

· Spécificité de la voie “ mystique ” jungienne

· Processus d’individuation et littérature C.G. Jung. D.H. Lawrence :  acteurs et témoins du processus d’individuation

· Poésie et Processus d’individuation

· Enseignement des langues et culture : esquisse d’une conception jungienne de la culture

 

VIII. CONCLUSION : CONFIANCE ET FINITUDE : PREMISSES ET FONDEMENTS DE L’HARMONIE

 

EPILOGUE : le Processus d’individuation : transformation ou différenciation et approfondissement ?

 

 

 

Jean-Daniel ROHART

51100 Reims

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