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         Emission de radio du 9 février 2006

 

 

 


 La passion d’enseigner : dialogue avec Chantal ROCHE,  directrice de RCF (Reims Ardennes)[1]

      RCF à votre écoute – 9 février 2006 -  11 mn          

 

  • « Faut-il être chrétien pour appliquer le système préventif (de Don Bosco) ? »[2]
  • « Il n’est pas de pédagogie réussie, si elle n’est pas traversée par l’éthique et l’éthique de l’ agapè ». Mais cette : « Mise en œuvre de l’agapè (se fait) dans la contingence, l’aspect partiel et le compromis des situations  humaines complexes » [3]

Chantal Roche : Bonjour à tous chers amis auditrices et auditeurs, vous connaissez le principe de notre émission qui est : « la parole aux auditeurs » et, aujourd’hui, nous avons à nos côtés l’un de vous qui veut nous faire partager sa passion. Sa passion pour l’éducation des jeunes, et l’éducation des jeunes, à travers son métier d’enseignant : Jean-Daniel Rohart.

Jean-Daniel Rohart : oui.

CR : Bonjour.

JDR : Bonjour.

CR : Merci d’être venu nous faire partager cette passion. Alors, passion des jeunes, passion de l’éducation, passion de votre métier d’enseignant, puisque vous êtes professeur ?

JDR : Oui, cela fait 30 ans ! Donc, vous voyez, on peut dire qu’il s’agit d’une vieille passion.

CR : Professeur de…

JDR : d’espagnol.

CR : d’espagnol, à Reims, je crois…

JDR : A Reims, oui, oui.

CR : Est-ce que cette passion de l’éducation des jeunes vient toute seule ou bien est-ce que vous la cultivez ?

JDR : Oui, oui, une telle passion se cultive, à mon avis. Si vous voulez, cette passion est née de difficultés. J’ai commencé à enseigner dans les années 76, en banlieue parisienne. C’était dans une ZUP et je n’avais pas été vraiment formé à une telle situation. Il a donc fallu que j’essaie de comprendre ce qui se passait, comprendre mes difficultés, et j’avais le désir de faire en sorte que mon métier ait un sens, que je vienne en classe le sourire aux lèvres, on va dire, et non pas à reculons. Que mon métier ne soit pas uniquement un gagne-pain, je voulais même que la rencontre avec les élèves puisse éventuellement s’accompagner de plaisir.

CR : Alors, vous vous êtes inspiré de quoi pour arriver à ce souhait d’être présent et de vibrer et non pas de venir avec des semelles de plomb ?

JDR : Eh bien,  j’ai beaucoup lu, j’ai beaucoup lu, il y a une part livresque dans mon parcours personnel.  J’ai lu notamment Don BOSCO, ou plutôt  un livre sur Don BOSCO, écrit majoritairement par des salésiens de Don BOSCO.[4]

CR : Pouvez-vous préciser pour nos auditeurs ?

JDR : Oui, oui,

CR : Cela serait bien d’expliquer un petit peu. Don BOSCO vivait au XIXème siècle en Italie ?

JDR : Oui c’est ça, dans le Nord de l’Italie et si vous voulez, le public de…, on va dire le public, mais c’est un mot qui n’est pas très beau. Parlons d’élèves ou de jeunes, plutôt, les jeunes auxquels Don BOSCO avait à faire ressemblent un peu à ceux auxquels nous avons à faire maintenant. C’est à dire, que, par delà le temps, ce que disait Don BOSCO est, à mon avis, tout à fait applicable au contexte actuel.

CR : Et qu’est-ce qu’il disait ?

JDR : Pour résumer, il parlait de… (j’espère ne pas écorcher ce mot italien) de l’Amorevolezza. C’est une forme d’amour, si vous voulez. Don BOSCO s’inspirait de Saint Paul, de la charité paulinienne. Il disait qu’il faut que les élèves soient aimés et sachent qu’ils sont aimés, mais en même temps, il était très dur. Il posait un cadre. Sa pédagogie n’était pas du tout “fleur bleue”, mais il disait que les élèves doivent se sentir aimés de manière inconditionnelle, pour parler comme Carl ROGERS.

CR : Donc, vous vous êtes inspiré de ces textes ?

JDR : Oui.

CR : Vous les avez un peu fait vôtres. Et comment est-ce que cela se traduit alors ? Parce qu’on peut lire beaucoup de choses, mais dans l’application pratique…

JDR : Oui, oui, oui…

CR : L’éducation des jeunes qui assistent à vos cours, dans vos classes, s’en trouve-t-elle changée ?

JDR : Oui, je l’espère, en tout cas ! Don BOSCO n’a pas écrit énormément. Pour répondre à votre question précédente, je l’ai découvert à travers l’œuvre de Xavier THEVENOT, lequel était un théologien moral et salésien de Don BOSCO lui-même. Cet auteur a beaucoup écrit sur l’éducation, des écrits qui m’ont beaucoup éclairé[5]. Nous avons un peu correspondu. Ses lettres constituèrent un encouragement pour moi, une aide à la fois intellectuelle, humaine et spirituelle.

CR : Alors “salésien”, quand vous dites “salésien”, c’est de la famille de…

JDR : Saint François de SALE.

CR : Voilà, pour qu’on voie un peu la filiation. Donc, comme Don BOSCO, finalement ?

JDR : Voilà.

CR : C’est toujours la même parenté ?

JDR : C’est Don BOSCO qui a puisé aux sources salésiennes. Moi, jusqu’à il y a encore peu, je ne connaissais pas Saint François de SALE[6], je le connaissais à travers Don BOSCO, si vous voulez, puisque ce dernier se situe dans cette ligne “salésienne”.

CR : Mais, c’est un peu la même famille ?

JDR :  Voilà, c’est ça ! Oui, oui, et après, si vous voulez, dans mon parcours de formation, il y a eu Carl ROGERS[7]. Il me semble important de  préciser cela,  parce que Carl ROGERS est quelqu’un - un psychologue américain - qui n’est pas chrétien, mais qui parle de l’Acceptation Inconditionnelle d’Autrui[8], laquelle est très très proche de l’Amorevolezza. Excusez-moi, j’écorche ce mot, mais on l’aura compris, c’est une forme d’amour, comment dire ?, une manière de considérer les élèves comme des personnes et pas uniquement comme des élèves et ce, même s’ils sont faibles dans la matière que l’on a choisi d’enseigner, agités et inattentifs. Les accepter comme ils sont. Enfin, essayer, bien sûr, de les faire progresser, mais voyez, ne pas les réduire à leurs notes, à leurs mauvaises notes et les considérer comme des personnes, que notre rencontre ait un sens et pour eux et pour nous et que, je le répète, nous puissions tous y trouver aussi du plaisir[9].

CR : Donc, je vous rappelle, chers amis auditrices et auditeurs, que nous sommes à côté de Jean-Daniel Rohart, qui nous fait partager sa passion pour l’éducation des jeunes et l’éducation des jeunes à travers son métier d’enseignant.

Jean-Daniel, vous étiez en train de nous parler de Don BOSCO et de Carl ROGERS.

JDR : Oui.

CR : Est-ce que ces deux auteurs que vous avez travaillés vous ont éclairé d’une manière pratique et pas seulement théorique, dans l’approche de vos élèves ?

JDR : Oui, oui.

CR : Est-ce que vous pouvez nous donner un ou deux exemples tout simples ?

JDR : Curieusement, si vous voulez, j’étais, je ne peux pas vraiment dire “salésien”, mais rogérien, sans le savoir. C’est en lisant Carl ROGERS que j’ai eu confirmation de mes intuitions. Par conséquent, mon parcours de “formation” n’est pas un parcours d’abord livresque, le parcours livresque, il vient après. Alors en classe, comment cela se traduit-il ? Eh bien, comment vous dire ? D’abord, il convient d’essayer de ne jamais “prendre les élèves en grippe”.

CR : Cela vaut mieux, effectivement !

JDR : Mais cela peut être dur et ne va pas de soi, car vos élèves vous en font voir parfois ! Il convient de ne pas avoir une sorte de… comment dire… ?

CR : Il faut un parti pris positif au départ.

JDR : “Positif”, cet adjectif me fait penser à un mot très très cher à Carl ROGERS et que n’aurait pas désavoué Don BOSCO, il me semble : c’est la confiance. Voyez-vous, ça, c’est capital. Quand vous faites confiance aux élèves, eh bien, vous les responsabilisez. Après, on peut être exigeant, à condition toutefois qu’ils sachent qu’on leur fait confiance et qu’on les aime, même si cela paraît un petit peu… On éprouve une certaine gêne, une certaine pudeur, à dire que l’on aime les élèves. On éprouve une certaine retenue. Mais pourquoi pas les aimer, après tout ?

CR : Mais la confiance doit être mutuelle ?

JDR : Oui, bien sûr ! Mais, c’est au professeur de créer un climat de confiance, et ensuite ce climat s’établit pour ainsi dire naturellement. Mais cela nécessite parfois un long travail préalable !

CR : Est-ce que vous y arrivez ? Parce que les élèves, on les a une année, pas très souvent plus. Est-ce que, en une seule année, on arrive à faire ce long travail de confiance, de respect mutuel ?

JDR : Mais oui, parce qu’on les a une année, mais certaines fois on les retrouve. Personnellement, je suis resté quelquefois 7 ans, 10 ans dans le même établissement. Les élèves parlent entre eux. Ils nous connaissent par ouï-dire. Le téléphone arabe fonctionne bien, dans l’enseignement confessionnel comme dans l’enseignement public, je suppose ! Moi, j’ai eu des élèves qui me parlaient dans les couloirs, des élèves que je n’avais pas en classe. Il y en a qui demandent à assister à mes cours, alors qu’ils ne font pas partie de la classe.

J’ai eu aussi des difficultés, bien sûr. Je ne veux pas le nier. L’infaillibilité n’existe pas plus en éducation que dans les autres domaines de la vie sociale et de la vie tout court[10]. Des problèmes de discipline, comme on dit. Je ne veux pas présenter les choses de façon…

CR : Rien n’est jamais idyllique.

JDR : Voilà ! Ce n’est pas idyllique, mais on peut établir des rapports confiants et constructifs  dans la durée, parce que l’on appartient à un établissement, on a donc une image auprès des élèves. Les élèves savent, voyez, même si on ne les a d’abord qu’une année, parfois on les retrouve plus tard une deuxième année, s’ils redoublent et même s’ils ne redoublent pas. On peut les avoir d’abord en seconde et puis les retrouver en terminale. J’ai vu des élèves qui étaient un peu critiques vis-à-vis de moi et de mon enseignement, en classe de seconde, et en terminale, ils me disaient : « on voit maintenant ce que vous vouliez faire[11] ».

CR : Donc, c’est sur la durée ?

JDR : Oui, oui, bien sûr.

CR : C’est donc sur la durée qu’un professeur peut faire passer un message de confiance mutuelle ?

JDR : Oui, en effet.

CR : Qu’est-ce que l’on pourrait dire encore d’une manière pratique de votre passion d’enseigner ?  Les jeunes…  aujourd’hui sont … par rapport aux débuts de votre carrière ?

JDR : Ils ne sont pas pires, voyez-vous, parce que, comment dire ?  Il nous faut désormais gagner leur confiance, mais avant, nous, on avait peur. Moi, j’avais peur de mes « profs ». Ce n’était pas vraiment une forme de respect. C’était une forme de crainte. Donc, on ne bougeait pas. Maintenant, il faut gagner la confiance des élèves. Mais lorsqu’on l'a gagnée, alors on a de vrais rapports, voyez-vous, parce que c’est gagné de haute lutte. Ce n’est pas dans la crainte, et cela change tout.

CR : Donc, c’est un respect mutuel, aussi.

JDR : Oui, bien sûr. Oui, il faut aussi avoir de véritables exigences. Il y a des choses totalement inacceptables d’un point de vue à la fois éthique[12] et pédagogique.

CR : Pour qu’existe un  respect mutuel professeur/élèves (surtout élèves en groupe) qu’est-ce qu’il faut comme ingrédients?

JDR : Ha ! Comme ingrédients ? Il n’y a pas de recettes toutes faites, mais lorsque les élèves sentent que l’on a du plaisir à venir, que l’on arrive avec le sourire, qu’on les accepte comme ils sont, qu’on est prêt à les aider à progresser et que, dans le même temps, on est exigeant, eh  bien, petit à petit, les rapports évoluent dans un sens favorable. Il peut y avoir des problèmes, il y en a, j’en ai encore, hein, j’en ai encore,  mais je peux affirmer, en m’appuyant sur une longue expérience enseignante, que les choses finissent toujours par s’arranger, même quand il y a des conflits, voyez-vous, parce qu’il y en a, naturellement, pourquoi le nier ? La relation éducative actuelle est assez souvent placée sous le signe de l’angoisse : angoisse des parents, angoisse des élèves, angoisse des professeurs, angoisse en partie légitime des chefs d’établissement, toutes ces formes d’angoisse s’entretenant mutuellement dans certains cas.[13]

CR : C’est applicable justement… parce que vous parlez de conflits, alors la qualité de la relation éducative[14] dépend-t-elle des lycées ? Dépend-t-elle des collèges ? Dépend-t-elle des villes ? Des quartiers ? Est-ce que cette façon d’enseigner est applicable partout ?

JDR : Ah ça, je ne sais pas !

CR : Avec votre expérience personnelle, parce que vous avez enseigné dans différents établissements et dans différentes villes ?

JDR : Dans des établissements plus ou moins difficiles, en effet. J’ai désormais la chance d’être dans un établissement rêvé pour tenter de faire ce que je veux faire et vivre, le plus sereinement qu’il est possible, ma “philosophie” de l’éducation[15]. Il y a des établissements difficiles, c’est certain, et là il faudrait des “profs” hors pair, des “profs” qui auraient été spécialement formés pour faire face à des situations aussi difficiles qu’inattendues. Je ne veux pas être trop polémique, mais il faudrait vraiment former les enseignants (les chefs d’établissement et les inspecteurs[16]) aux difficultés qu’ils vont être susceptibles de rencontrer, surtout dans certaines banlieues, dans certains coins.

CR : Et vous la voyez comment cette formation ?

JDR : Eh bien,  je serais malheureusement assez critique en ce qui concerne l’actuelle formation des maîtres.

CR : Sans être critique, mais en étant positif, qu’est-ce que vous suggérez ? Parce que c’est toujours facile  de dire : « il faudrait que… »

JDR : Oui, vous avez raison, il faut être positif. Eh bien, je pense que la formation « officielle » - on va l’appeler comme ça -  devrait davantage attirer l’attention des futurs enseignants sur l’aspect relationnel et tenter de les armer psychologiquement pour les aider à vivre le mieux possible les conflits[17] qui risquent d’émailler leur vie professionnelle.

En France, notre système d’enseignement possède des points forts. Les professeurs connaissent généralement très bien la matière qu’ils enseignent, l’espagnol, les mathématiques, l’économie, l’histoire... Il s’agit là d’un point fort qu’il faut absolument conserver. La bivalence me semble à proscrire. Mais je pense que pour améliorer la formation, pour qu’elle soit adaptée au contexte actuel qui est difficile, il faudrait sensibiliser les jeunes enseignants à l’aspect relationnel, voyez-vous et là, peut être Don BOSCO et Carl ROGERS, entre autres, pourraient être utiles. En tout cas, il faudrait les sensibiliser à l’aspect relationnel et les y préparer, parce que c’est difficile, c’est difficile.

CR : L’enseignement  reste-t-il toujours le plus beau métier du monde ?

JDR : (Rires) Pour moi, oui ! Il y a 30 ans que j’enseigne, et je suis toujours content d’enseigner. Je ne regrette pas d’avoir fait ce choix, mais il y a aussi des professeurs qui sont déstabilisés psychologiquement[18]. L’enseignement est un beau métier, mais qui mériterait d’être… Il faudrait accompagner les enseignants, les aider sur le plan de la formation, car enseigner aujourd’hui, c’est difficile et parfois dangereux sur le plan de sa santé mentale. Les chercheurs spécialisés dans l’étude du vécu intérieur des enseignants, Ada ABRAHAM[19], par exemple, ont bien mis en évidence ce caractère de dangerosité. Il ne faut pas mentir, voyez-vous. C’est un beau métier, mais c’est difficile, difficile.

CR : Et vous me disiez hors antenne que les parents étaient de plus en plus conscients des difficultés rencontrées par les professeurs ?

JDR : Oui, en effet. Je lisais récemment un article tiré de Aujourd’hui en France (je lis beaucoup la presse quotidienne pour “prendre la température” de l’Ecole et m’informer de ce qui se passe ici ou là). Le titre était : Violence scolaire, absentéisme. Les parents en première ligne.[20] Cette mobilisation nouvelle[21] des parents me semble intéressante, parce que les difficultés actuelles : la violence, le côté tragique même de certains évènements, au fond, vont peut être permettre - en tout cas, je l’espère - la construction de nouveaux rapports entre les parents, les professeurs et les membres de la hiérarchie : chefs d’établissement et inspecteurs.

Moi, en tout cas, je reste optimiste. L’enseignement est un beau métier, difficile, et il y a des choses à faire, sans aucun doute.

CR : C’est pourquoi, vous avez  intitulé votre dernier livre : Comment réenchanter l’école ?

JDR : Oui ! c’est ça. Et avant, il y a : La vie et l’éducation.

La vie et l’éducation. Suivi de : Comment réenchanter l’école ?  Car, je pense que ce réenchantement est possible, en effet.

CR : Jean-Daniel Rohart,  je vous remercie beaucoup d’être venu nous expliquer votre passion pour l’enseignement comme ça très rapidement. Donc, je conseille à ceux qui voudraient plus de détails de se référer à votre livre : La vie et l’éducation. Suivi de : Comment réenchanter l’école ? L’Harmattan, décembre 2005.

Et c’est sur ce titre que je vais vous laisser, chers amis auditrices et auditeurs, et je vous dis : « A dans quelques semaines ».


[1] RCF Reims-Ardennes. Maison St-Sixte. 6 rue du Lt Herduin 51100 Reims.

[2] Voir : THEVENOT Xavier.- Une pensée pour des temps nouveaux. Editions Don Bosco, Paris, 2005, page 26.

[3] Education et pédagogie chez Don BOSCO  (sous la direction de Guy AVANZINI). Editions Fleurus, 1984. pages 115 et 103.

[4] Education et pédagogie chez Don BOSCO. Op. Cit. Notamment les contributions de Xavier THEVENOT, respectivement intitulées : « L’affectivité en éducation »  Et : « Le système préventif ». Un examen mené à partir de l’anthropologie psychanalytique. Ainsi que le travail de Jean-Marie PETITCLERC. Notamment son livre intitulé :  Enfermer ou Eduquer ? Les jeunes et la violence. Editions Dunod. Paris, 2004.

[5] Xavier Thévenot, passeur d’humanité. Editions Don Bosco. Paris, 2006.

[6] WIRTH Morand.- François de Sales et l’éducation. Editions Don Bosco.

[7] Carl ROGERS et l’action éducative (sous la direction de Jean-Daniel Rohart). Avec une préface de Guy Avanzini. A paraître.

[8] ROHART Jean-Daniel.- Quid de la Non-Directivité rogérienne ? Contribution à une nouvelle éthique de l’action enseignante. Publié par l’Association VOIES -LIVRES / SE FORMER + S.16, 23 pages, 1992. 

Et :  Action éducative et éthique (Carl ROGERS, Carl Gustav JUNG et l’éducation). Publié par l’Association VOIES-LIVRES / SE FORMER + S.67. 16 pages, Juin 1997.

Adresse : Association VOIES-LIVRES  13 quai Jaÿr  69009 LYON Tél. :  04 78 83 53 83.

[9] BLANCHARD-LAVILLE.- Les enseignants entre plaisir et souffrance. Publié avec le concours de Paris X- Nanterre. PUF,collection : « Education et Formation », 2001.

DEFRANCE Bernard.- Le plaisir d’enseigner, Editions Syros. Voir son site   

Et : GEORGES Jean.- La passion d’enseigner, Paris, Editions du Sorbier, 1985.

[10] Voir : Xavier THEVENOT in : Education et pédagogie chez Don Bosco. Op. Cit. page 129 : « L’infaillibilité pédagogique n’existe pas et (…) à vouloir éviter tout raté, en éducation, on rate l’essentiel, à savoir le surgissement joyeux du désir à travers les crises, les échecs et les réussites ».

[11] Voir : Questionnement sur l'autorité en éducation. L’écoute sensible d’un professeur. Sur le  site de René BARBIER

[12] Mireille CIFALI écrit : « qu’il ne faut pas céder sur l’éthique ». Voir :  CIFALI Mireille.- Le lien éducatif : contre-jour psychanalytique. PUF, L’Education, juin 1994. Voir aussi : AVANZINI Guy et THIEL Marie-Jo.- Eduquer à la beauté. Eduquer aux valeurs. Editions Don Bosco.  IMBERT Francis.- La question de l’éthique dans le champ éducatif. Pour une praxis pédagogique. Editions MATRICE. Collection “Pratique institutionnelle”, septembre 1987. Et :  SOLERE-QUEVAL Sylvie.- Les valeurs au risque de l’école. Presses Universitaires du Septentrion. Collection : « Education et didactiques ». Villeneuve d’Ascq, 1999.

[13] Ces élèves qui travaillent trop. Article paru dans : Le Monde de l’Education. Février 2006.

[14] POSTIC Marcel.- La relation éducative. PUF, 2001.

[15] MAZALTO Maurice.- Une école pour réussir : l’effet établissement. Préface de Bernard Toulemonde. L’Harmattan, 2005.

[16] DUCROS Pierre. FINKELSZTEIN Diane.- L’école face au changement. Innover. Pourquoi ? Comment ? CRDP de Grenoble. Et : LESOURNE Jacques.- Education et Société. Les défis de l’an 2000. La Découverte / Le Monde de l’éducation, 1988.

[17] Voir : ROHART Jean-Daniel.- La vie et l’éducation. Suivi de : Comment réenchanter l’Ecole ? Editions L’Harmattan, 2005, pp. 25-31, et pp. 69-74. Et : Crise de l’Ecole ? (Livre inédit à ce jour).

[18] Voir : l’article de L’Union du vendredi 12 mars 2004 : « Stress, usure : de plus en plus d’enseignants craquent ».

[19] ABRAHAM Ada.- L’enseignement est une personne. Editions ESF, 1984. Et : Le monde intérieur des enseignants. Editions EPI, Paris, ERES, EAP. Issy-les-Moulineaux, nouvelle édition 1983. Voir aussi : Etre enseignant : un métier impossible ? (En hommage à Ada ABRAHAM). Sous la direction de Huguette CAGLAR, L’Harmattan, 1999.

[20] Voir : Aujourd’hui en France. Lundi 23 janvier 2006.

[21] Certains parents sont certes procéduriers (Le Figaro, mercredi 11 janvier 2006. Article intitulé : Des parents d’élèves de plus en plus procéduriers) et se défaussent de leur responsabilité sur les professeurs. Mais leur attitude semble évoluer peu à peu dans un sens favorable, en effet.

 

 


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